Un avant départ plein de rebondissements, c'était l'ascenseur émotionnel avant même que commence cette première sortie majoritairement composée de débutants. On part ? on part pas ? destination les pistes balisées de Chamrousse ? on sort en Montagne ? Risque 3 ou risque 4 ? Risque 4 on peut faire une sortie en station quand même Emeric ?
bref à la sortie de la permanence du jeudi et jusqu'au samedi 18h, le projet était encore flou pour la plupart d'entre nous. Il faut dire que la météo de la semaine qui précédait la sortie avait été riche en chutes de neige et le risque d'avalanche annoncé en forte hausse jusqu'au samedi.
Coup du sort ou bonne étoile sur ce groupe, la livraison des BERA est favorable le samedi et Serge annonce la bonne nouvelle sur le forum d'une sortie en Montagne. Direction les crêtes de Brouffier. Le délais d'attente aura valu quelques pertes puisque 2 compagnons de route déclarent forfait. Rendez-vous est pris le lendemain à 7h sur le parking de la mairie de Bron pour le reste de l'équipe
Les 2 heures de route réparties dans 4 voitures nous font découvrir la région de Grenoble au levé du soleil, un panorama qui présage une belle journée ensoleillée. Le convois se retrouve sur le parking du pylône de Plansonne (1530m) point de départ de la rando.
Préparation au départ avec fixation des peaux (note pour plus tard : apparement on fait ça veille pour gagner du temps au démarrage), double contrôle des ARVAs par Babeth et petit démonstration de glisse pour optimiser son énergie par Christophe.
Le début se fait à travers les bois. Petit pause au bout de 10 min pour que tout le monde retire une couche après avoir eu bien chaud (note pour plus tard : apparemment faut pas trop se couvrir au départ ça évite les pauses trop rapide). C'est Serge qui lead le groupe, on suit un ruisseau qui nous enmènne a la sortie de la forêt au bout d’une heure. Le paysage change et on découvre une magnifique vue sur le Vercors. Le soleil, qu’on distinguait tout juste de la fôret est bien là, c’est une belle journée. Le dénivelé augmente aussi, c’est l’occasion de faire une petite pause qui se transforme instantanément en exercice de conversion. Chacun y va de sa technique mais ca passe pour tout le monde. Faut pratiquer maintenant et le groupe repart.
Quelques mètre plus haut, décision est prise d’apprendre a mettre les couteaux. Le contexte ne s’y prete pas normalement mais il faut savoir les mettre (note pour plus tard : apparement il ne faut pas les mettre trop tard quand la pente est déjà trop raide). On apprend à les mettre skis encore au pied et skis détachés.
Au terme de l’exercice, le groupe est contraint de se diviser. Le matériel loué par Guillaume semble défectueux (problème de fixation qui ne bloque pas la chaussure) et Serge préssent que la descente ca va être compliqué pour lui puisqu’il risque de déchausser au moindre virage. Il commenceront la redescente tous les deux pendant que le reste du groupe continue de monter.
Fin de l’ascension une fois arrivés sur un premier plateau d’où on découvre un beau panorama sur le massif du taillerferre. L’itinéraire continue pour aller jusqu’au bout de la rando mais l’horaire nous oblige a redescendre. On retire les peaux (note pour plus tard : apparement on peut les retirer en gardant les skis au pied). Le vent souffle sur le plateau, on ne traine pas.
La neige est soufflée et dure sur le début de la descente, mais plus on déscend et plus elle devient transformée et lourde. C’est la première descente de l’année pour nombeux d’entre nous.
Pause pic nic un peu avant de rentrer dans les bois, histoire de manger au soleil, puis la redescente continue, dans une neige tassée et déjà bien tracée par les autres randonneurs descendus avant nous.
Avant d’arriver sur la parking, et de retrouver Guillaume & Serge, débute un exercice de mise en situation d’avalanche : on apprend à faire une recherche DVA ski au pied (note pour plus tard : penser a la façon de fixer son ARVA pour pouvoir l’avoir en main facilement lors de la recherche), montage de la pelle et répétition de sortie de la sonde pour pratiquer (note pour plus tard : vérfier le système de blocage de sa sonde pour s’assurer du fonctionement). Malgré l’entrainement réalisé a Feyssine en amont pour tout le monde, on prend conscience de la difficulté en condition « réélle ».
Retour au parking suivi d’une bière dans un rare rade ouvert un dimanche dans le centre de Vizille. Une belle journée qui se termine.
Spéciales remerciement à Serge, Babeth et Christophe pour leur accompagnement .