20-01-2023
Beaufortain
1650
1300
2575
2

Départ de Lyon à 6h30 avec Clément, Aurélien et Nicolas. On s’arrête quelques kilomètres plus loin au parking des 3 brasseurs, où nous n’en avons trouvé finalement qu’un seul, en train de faire des drifts sur le parking… On rééquilibre les voitures et c’est parti direction Granier.

Arrivés au parking du téléski, il fait froid, très froid, -12°C… Mais un froid sympa, et sous un soleil radieux ce sera finalement très largement acceptable. Nous partons donc en direction de la combe bénite, grands seigneurs nous décidons de faire la trace (ou de la suivre ?) pour la course de ski-alpinisme prévue le lendemain (on ne nous aura pas assez remercié d’ailleurs^^).

Chargés comme des mules (piolets et crampons qui nous auront été bien (in)utiles ?), nous montons à un bon rythme, d’abord en suivant une piste forestière dans la forêt le long du téléski, puis en contournant la Roche à Thomas par la gauche par une loooongue traversée. Les cuisses commencent à chauffer mais le sommet n’est plus très loin et rapidement nous voilà à cette pointe de Combe bénite qui porte très bien son nom. Le panorama est incroyable. De là nous apercevons le refuge de la Coire, notre point de chute, promesse d’un repos bien mérité. Mais avant cela il faudra remonter par un col, « 200m de D+ » maximum ! Mes jambes me trahissent et parlent à ma place « Bon d’accord mais pas plus hein ? ».

Et c’est parti pour la première descente, une chute à 1000 points qui me vaudra la rédaction de ce CR, mais le kiff est absolu. La pente est vierge, la neige est froide, légère, profonde ; et ça sort les plus beaux virages carte postale. Ok ça valait la peine de se refaire quelques mètres de D+ ?. Le Crêt du Rey nous fait de l’œil, mais nous arrivons trop tard pour cette fois (les horaires ont bon dos...).

Nous voilà au col, le soleil commence à se cacher, et les -15°C à se faire sentir, je commence à couiner. On vient solliciter nos dernières fibres musculaires encore en vies pour profiter de cette dernière descente et enchainer quelques beaux virages, et quelques chutes of course… Nous voilà enfin arrivés au refuge de la Coire, très quali pour un refuge non gardé (vaisselle, gaz, bois..). Le refuge est plein, mais grâce à la réservation que nous avait fait Clément, alléluia nos places sont assurées ! On se réchauffe autour du feu, on mange un kilo de pâte, une bonne pinte chacun, un petit « olé mains » (super jeu, n’est-ce pas Laurent ?), et tout le monde au lit à 21h30. -2°C dans le dortoir, un bon duvet était de rigueur ! Une bonne nuit de sommeil et nous voila en forme pour le tour de la Pierra Menta (Cf. topo par Laurent Balp).