Ce qui est bien quand on fait le CR tard c’est qu’on ne se souvient plus de rien….
Sauf que c’était au top !
On part pour 1 semaine se ski. Les 1eres courses sont notées dans un fichier et les voitures seront constituées avec et les apparts aussi.
Çà c’est optimisé !
Emeric a un rève fou
Extrait d’un récit
L'escalade devient « exceptionnellement dure », la concentration extrême. « Dans ces moments-là,
dit-il, je vis la minute et les mètres qui m'entourent. Je sors du monde, je sors du temps. Il est presque
impossible de s'assurer, je grimpe en crampons sur le rocher verglacé, il faut enlever les moufles,
dégager les prises, déblayer la neige. La montagne, alors, devient une autre planète. »
Le retour sur terre est rapide : au sommet à 16 heures, ils dévalent la face ouest en une heure et
demie de « culing » (descente sur les fesses), pour se retrouver attablés devant un steak-frites. Et rire
de la tête de la serveuse lorsqu'ils en commandent un deuxième.
Une fois à Chamonix, Philippe Magnin s'en va « faire bouillir la marmite » en partant changer les
ampoules de la tour Eiffel. Avec Patrick Gabarrou, puis au gré des rencontres, Patrick Bérhault
poursuit sa descente vers la Méditerranée. Grande Casse, Aiguilles d'Arves, Meije, Barre des Ecrins,
Viso. Le 29 janvier, le Niçois est « chez lui », dans la face nord du Marguareis. Philippe Magnin et
Patrick Gabarrou l'ont rejoint pour cette dernière ascension.
C’est là qu’Emeric veut passer.
On commence notre ascension paisible.
A un moment, un choix est à faire. Un tour de table, Emeric est seul à vouloir passer par ce couloir. Je joue la carte sécurité, il y a toute la semaine encore derrière. Mais les arguments sont là : Il faut que je prépare une course (que je ne pourrai finalement pas faire – snif)). On passera par ce petit couloir que je regarde sans confiance.
Arrivé en haut nous retrouvons Barbara, Manu et Jeff qui seront déjà arrivés.
Descente et retour à l’appart.
Cette ascension m a marqué, j’en suis tout content.