31-05-2024
Vanoise
2200
1650
3855
F
David
1

Départ vendredi 21h10 du parking des Fontanettes sous la pluie en baskets.

Vers 2200 on chausse les skis, la neige a remplacé la pluie, le brouillard s’est invité.

Arrivée au col de La Vanoise vers 23h20, la visibilité est d’environ 20,00 m !

On cherche le refuge. Mon application IGN ne veut s’ouvrir. (je pense à Aurélien notre top orienteur) Au bout de 40 minutes à tourner en rond, (on est calme, concentré), néanmoins nous prenons une décision après avoir hésité entre redescendre au camion, ou faire un trou dans la neige. Nous retenons cette dernière solution. A une heure, on a notre petit abri, pas de duvet seulement 2 couvertures de survies. On rigole de notre sort.

3 heures, il fait froid, il ne neige plus, le ciel est clair étoilés, (dans ma tête : j’hésite entre, les boules il va faire encore plus froid, ou chouette une journée de ski au soleil s’annonce). On dirait l’aiguille de la Vanoise au loin…

4h45 le froid nous tient éveillé, il fait presque jour, c’est bien l’aiguille de la Vanoise. Le refuge ne semble vraiment pas loin, on chausse les skis pour remonter une butte que l’on a descendu dans la nuit, le refuge est juste là. On rigole.

8h30, (après avoir déjeuné et s’être assoupi) on prend la direction des Grands Couloirs de nouveau dans le brouillard, très vite on en sort, grand ciel bleu, la montagne est magnifique recouverte d’une couche de neige fraiche ou de glace, l’air est vif, on a l’impression d’être en pleine hiver, ce 1/06…

Nos prédécesseurs ont fait une belle trace, (pas trop raide pour une fois), jusqu’au sommet, cela passe sans les couteaux. Vers 3400 Nico redescend.

13h30 nous voilà au sommet de la Grande Casse, pas vraiment frais, une équipe de 3 s’engage dans le couloir des Italiens, voir CR sur Skitour. (une pensée pour Julien P et Félix à ce moment-là)

Direction la face nord centrale, la neige est excellente, peu de traces, la face est immense, il y a de la place pour faire chacun son dessin.

David descend en grande courbe, vite, comme à son habitude. Mes jambes me font défaut. En bas je fais un crochet par le refuge, j’ai oublié ma veste ce matin.

Et voilà une très belle journée de ski, que l’on se remémore en buvant une bière au camion, la pluie s’invite. On a vraiment eu de la chance.