Départ de 9h30. Départ le long de la D218d, lieu dit Le Mappaz (alti 1282m). Longue remontée de la D218d qui mène, après le passage du barrage du lac de Saint Guérin) à une haute vallée assez sauvage avec en toile de fond le Grand Mont et le Crêt du Crey.
Au niveau des chalets d'estive Les Daves (juste après la ravine) nous attaquons sur notre gauche (plein Est) à flan de montagne et montons régulièrement en direction d'un petit verrou entre deux masses rocheuses. Grand ciel bleu, quasiment sans nuage, le soleil chauffe, ce qui donne une sensation agréable mais étrange de course printanière. Une petite hermine se faufile sur la neige ; elle aussi doit halluciner sur les conditions météo !
Les pentes qui surplombent ont été purgées dernièrement : roche et végétation sont à nues sous des coulées qui ont emporté la masse neigeuse sans sous-couche fermement arrimées aux pentes.
En contrebas de ce verrou (2130m) la pente se redresse et après une succession de petits murs nous arrivons au pied d'un beau cirque suspendu : en face le Col des Meudes, à droite l'objectif le Mont Coin. La trace part sur la droite et remonte une croupe jusqu'au sommet plus plat. sur ce replat sommital, un petit mamelon, le Mont Coin (2539m), qui offre un panorama magnifique sur le Massif du Mont Blanc avec la Pierra Menta en premier plan.
Sans s'obscurcir vraiment, le ciel commence à se couvrir de nuages lenticulaires qui ne sont pas de bonne augure pour notre programme du lendemain.
On grignote quelques provisions car le petit déjeuné nous semble loin mais décidons que le pique-nique se fera plutôt à mi-pente, un peu plus à l'abri du vent qui caresse légrèrement le sommet.
Descente dans une neige poudreuse et très agréable du sommet (2539m jusqu'à 1800-1900m :). Le pied !
Pique-nique baigné de soleil face à un panorama splendide du Grand Mont : de loin on croirait un ensemble dunaire couvert de neige.
En dessous c'est assez cartonné. L'ambiance printanière à la montée nous avait fait miroité une petite moquette sur ces contreforts aux pentes douces et arrondies mais il n'en n'est malheureusement rien :(
Retour à la base dans le petit repaire savoyard de Claude Bérard-Bergery (Merci !) ;)