06-02-2016
Alpes Grées S
1400
1730
3130
PD

Départ de la Bessanaise direction le vallon d’Avérole. Il y a peu de neige, le sentier qui permet de franchir la zone raide entre Pré Pautas et le Bréchet est donc bien visible, sans vieilles avalanches à traverser. Le passage est ainsi rapidement avalé, sans stress, pour arriver aux vastes champs de neige qui mènent au sommet. Sauf que les « vastes champs de neige » sont remplacés par un patchwork de plaques de neige serties de bandes d’herbe: jamais vu aussi peu de neige à cette altitude et à cette époque !

La montée ensoleillée se déroule tranquillement, avec un petit portage pour franchir une crête rocheuse déneigée. La neige est dure et les couteaux, sans être indispensables, sont utiles. Le vent forcit à l’approche du sommet, marqué par un magnifique cairn. Panorama à 360°, depuis le Charbonnel jusqu’au Cervin, en passant par le Mont Blanc, le Grand Paradis,…etc…

Neige irrégulière à la descente, avec une dominante de neige transformée, de la bien dure à la bien humide en passant par la moquette à poils ras. Le vent a énormément travaillé en altitude, ce qui a formé de belles zones de sastrugis (j’ai appris le mot il n’y a pas longtemps, alors je fais le malin ! ). Finalement plutôt plaisant, de belles pentes bien skiables en restant attentifs aux zones de transition.

Une dernière pente bien meilleure que prévue nous dépose sur le chemin d’Avérole, où nous pouvons réviser notre pas de patineur pour retrouver les voitures. Encore une belle journée, le beau temps aura tenu jusqu’au soir où la Lombarde s’est mise à souffler à travers le Col du Mont Cenis, avec ses nuages venus de la plaine du Pô. Mais on était déjà toutes et tous attablés, réunis avec Pascale, Catherine et Saskia, autour d’une excellente tarte poire-frangipane-chocolat amoureusement confectionnée par Pascale.