31-05-2019
Ecrins
F
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Pont de l’ascension, niveau de neige particulièrement élevé pour la saison et grand beau, nous en profitons pour partir vers le massif des écrins, objectif Roche Faurio J1 et la Barre des Ecrins J2 par le refuge des écrins à ski !

Départ de Bron le vendredi matin à 7h (reminder vendredi c’est jour de marché !) pour 4h de route vers le pré de Mme Carle. Sur la route, on croise quelques vaches en route vers les alpages décorées de leurs plus belles tresses pour la transhumance. Arrivée à 11h il fait 25°C ! On hésite longuement sur le port du short : a-t-on le droit de porter short + chaussure de ski ?

La première heure de portage est très longue (matériel d’alpi + ski + chaussures de ski) et nous fait douter sur l’intérêt de monter les skis. Heureusement la neige, arrive et dès le refuge du glacier blanc, les skis au pied, nous rejoignons rapidement le refuge des écrins (4h30 tout de même).

Départ 4h le lendemain matin, direction le dôme. Quelques morceaux de sérac tombés quelques jours auparavant ainsi que la forte chute de l’année dernière font privilégier l’ascension par la langue centrale plus raide. 2-3m de passage un peu glacé, on est nombreux mais cela monte bien. On laisse les skis au pied de la rimaye pour rejoindre le sommet un peu glacé par endroit après 5h de marche à 9h. L’accès à la barre est un peu compliqué par un passage en glace, on observe quelques personnes sur l’arrête encore un peu enneigée.

La descente du passage sous la barre est encore poudreux, délicieux. On est un peu tôt pour la fin de la descente encore croutée, pas assez réchauffée par les rayons du soleil printanier. On rejoint le glacier blanc en 1h depuis le sommet, mais on garde le souvenir des virages sautées dans de la croute à 3000 bien fatiguants !

Arrivée au refuge pour se reposer et attendre l’autre équipée du GAUL qui arrive dans l’aprem : sieste, thé thaï, bouquin au soleil, on est bien J

Le dimanche réveil à 4h pour Roche Faurio, montée facile et variée jusqu’au sommet neigeux. On suite la première cordée du GAUL qui est partie sur l’arrête, on s’arrête à mi-chemin avant de déjeuner au soleil et laisser la neige réchauffer le manteau neigeux (juste un poil !). De nombreux planeurs et un parapentiste volent au-dessus du glacier blanc.

Neige incroyable à la descente, cette face est est juste transformée, le couloir sud à 35° est magique et les courbes sur le glacier en dépassant les "cramponneurs" font plaisir !

Arrivée à la voiture vers 12h30 pour le déjeuner (on hésite à attendre l’autre cordée de « cramponeurs » qui arrivera à 18h au parking !).

Conclusion l’heure de portage est difficile mais à ski en juin à 4000 c’est top pour être de retour à lyon pour le goûter et on a moins mal aux gambettes !