24-09-2018
Belledonne
100
2000
2100
AD
2

Par une belle journée encore estivale, découverte des voies d'escalade sur plusieurs longueurs (en fait surtout deux ou trois) à la Botte, en Belledonne.

Départ à 7 h vers Chamrousse, montée depuis la station (après moultes va-et-viens qui commençaient à devenir franchement suspects, en raison de nos hésitations sur le point de départ) vers le col de la Botte, via le lac Achard (bien du monde et bien des tentes autour).

Du col, marche en direction de celui Lessines et, en cours de route, descente free style dans le vallon des Escombailles (petit lac au fond, qui a bien souffert de la canicule estivale).

Les voies sont sur la droite du lac. Au pied, une large pelouse où if fait bon se mettre très confortablement les doigts de pied en éventail jusqu'à ce que l'ombre de la Botte (on est quand même coté nord-ouest) ne vienne par trop rafraîchir l'atmosphère.

Les voies sont réparties en deux groupes par une petite selle caillouto-herbeuse : 5 à gauche et 2 à droite (7 en tout, bien calculé !). Aucun nom au pied, on déduit la voie en comptant sur ses doigts.

Le second objectif était de faire des manips de G.V. : le lieu s'y prêtait assez bien car on avait affaire à différents types de relais (chaînés, points liés par des cordelettes, juste deux points) toujours sur bonnes plaquettes. Nous sommes toujours redescendus en rappel.

Les voies elles mêmes sont quasi-exclusivement en dalle sur un rocher bien adhérent mais souvent lichéneux et, par places, un peu humide. Du coup, une seule tentative d'escalade en grosses. Globalement, une escalade agréable.

L'équipement est espacé mais cela n'a posé de problème insurmontable à personne et les coinceurs sont restés dans les sacs. Prudence cependant au début de « Crotte de bique » : le premier point est assez haut et une chute juste au dessous du second ramène directement au sol !

Le troisième objectif, parcourir complètement « Crotte de bique » (ça fait rêver, non ?), a été abandonné après que François et Luc partis en reconnaissance ne nous dissuadent d'y aller (espacement des points et végétation rendant pénible la recherche d'itinéraire) et après, qu'à force de nous balader sur les voies « du bas », nous ne nous soyons trop attardés pour pouvoir sortir la voie à une heure raisonnable.

Départ général vers 16 h, depuis le col de la Botte, rejoint, par certain·e·s, du bas du vallon des Escombailles ou, par d'autres, en traversée chamoisière depuis le haut des voies. Descente désordonnée (mais dans une énivrante lumière de fin d'été) à la station et pot traditionnel, départ pour Lyon vers 18 h.

Le retour fut un peu compliqué : embouteillages à Grenoble et à partir de la jonction des autoroutes A48 - A43. L'affluence pour le match OL - OM (finalement, 4 à 2) à Décines ne serait pas totalement étrangère à ce dernier ralentissement. Un élément à prendre en compte (un peu comme « l'effet Ikéa ») quand on rentre par l'A43. Arrivée finale à 20 h 30 passées sur le parking de Bron.

Ah ! Et me direz-vous, le premier objectif : passer un bon moment en montagne ? Atteint semble-t-il …