Ahh, le 2e CR ! Cette histoire a commencé au refuge Ratseka (le seul du Kirghizstan) avec au mur de la salle à manger des photos d’époque, dont celle avec la colonne de chevaux sur un glacier. Dingue !
Après on a mieux connu ces chevaux Kirghizes avec un trek de 3 jours (en dormant chez l’habitant) puis un trek de 7 jours (en dormant sous tente). Et oui ils sont super costauds ces petits chevaux ! Super habitués aux terrains montagne : névés, pierriers, pentes fortes, traversée de torrent : rien ne les arrête. D’ailleurs pour franchir un torrent sans se mouiller les chaussettes, un cheval c’est bien pratique.
Ce coté passe partout je l’avais vu il y a 2 ans au Pic Lénine avec les chevaux qui faisaient les portages entre CB et camp 1.
Ils sont aussi super endurants : pendant le trek de 3 jours, on a eu une journée de folie de 9h à 20h avec une pause de 2h au milieu et le passage d’un col à 3840 m (en partant de 2700 m). Et ils galopaient à la fin !
Et notre trek de 7 jours bien chargés était en aller simple (pas en boucle). On était sur le cul en apprenant que nos 2 guides avaient fait le trajet dans l’autre sens en 4 jours avec toute la nourriture pour les 11 jours ! C’est bien différent en France où au moindre mauvais temps le guide annule la rando à cheval !
Donc, oui l’alpinisme à cheval ça existe ! Par exemple imaginer partir de Vallouise pour une semaine de camp au col des Ecrins à 3367 m sous la barre des Ecrins : des chevaux Kirghizes pourront porter tout votre bardas et même votre corps si vous ne voulez pas marcher. Pour aller au sommet, là ce sera vous de jouer, les chevaux vous attendrons sur l’alpage le plus proche.
Intéressé ? Venez à la soirée photos jeudi 5 septembre.