Rassemblement - Roc de l'Enfer

Manu, Thibault et moi décollons des Echines-dessus vers 9h30 au soleil (bien appréciable), après une nuit dans une chambre chez l’habitant à Valezan que nous ne conseillerons pas (mais un bon repas du vendredi soir à l’auberge du même village que nous conseillons !). L’objectif du jour est la Pointe de la Combe Neuve par la Face Est. Nous suivons la route des Forts, Thibault souffre en silence avec un pied comprimé dans ses chaussures neuves. Au bout de 700m, Thibault abdique, et ira prendre plus de plaisir à lire dans la voiture au soleil en nous attendant (arghhh ce matos !). Manu et moi poursuivons notre chemin vers le Col Forclaz… c’est beau ce vallon ! On n’y croisera que 2 personnes, ce qui, il faut l’avouer, en rajoute à notre plaisir ? Bon il commence à être tard et on aimerait skier ! Le Roc de l’Enfer sur notre gauche nous fait de l’œil, allez go, on change d’objectif. Arrivés au sommet, la vue à 360° est superbe. Le couloir E du Roignais est tracé, joli ! Après la pause picnic à profiter de l’endroit bien sauvage, nous descendons 80m Ouest dans une neige changeante pour arriver au col de la Leisette. Bon allez, on tente la descente SO et on remonte ? On s’arrêtera finalement après 150m de descente dans une neige parfois dure, parfois croutée, parfois poudreuse. On remonte au col de la Leisette pour redescendre cette fois côté NE : là c’est mieux avec environ 100m de poudreuse, quand même ! Arrivés sur le replat, on poursuit à la recherche d’un couloir repéré par Manu dans un topo… mouais pas évident à repérer dans tous ces rochers, on laisse tomber, faut dire que la motivation n’était que moyenne ! On reviendra ? On repeaute jusqu’au col Forclaz et on se laisse « glisser » jusqu’à la voiture. Nous retrouvons de la croute, puis de la poudreuse, mais jamais assez longtemps pour lâcher les chevaux, méfiance ! Retour à la voiture où nous retrouvons Thibault, ouf on est à l’heure pour la galette. Merci à Manu, on s’est bien baladés au soleil dans un bel endroit ! Ainsi qu’à Thibault qui du coup m’a laissé sa place au gite, ayant trop mal au pied pour skier le lendemain.