Sur proposition de Claude BB et Isabel, une sortie s’organise au Casset sur le week-end de Pâques sur 3 jours.
N’ayant pas participé au grand rassemblement ski de rando de janvier, car au moment où cette sortie était proposée en début d’année, je n’avais encore jamais mis les pieds sur des ski rando, je connaissais le principe des peaux, mais je ne savais même pas encore ce qu’était un couteau en ski…
Les semaines sont passées, j’ai eu l’occasion de faire quelques sorties d’initiation, apprendre les bases, et m’entraîner un peu en station sur la descente notamment en hors piste. Le week-end organisé par Claude et Isabel est alors tout bienvenu pour passer 3 jours en montagne, continuer à apprendre, et passer de bons moments avec les Gaulois !
A l’arrivée du week-end, les prévisions météo ne sont pas dingues.
À J-1, le BERA est encore à 4, nous décidons donc de partir sur une course connue et sans risque sur les conseils de Claude BB & Claude G, qui encadreront chacun un groupe, et un groupe autonome. Nous partirons tous sur le même secteur, à partir du même parking. L’objectif du jour est le col de l’Aiguillette, mais à ajuster en fonction des condis, et suivant l’avancement et les décisions prises par chaque groupe.
Le départ est donné pour 9h au pont de l’Alpe, le temps est “meilleur” qu’annoncé, on a des petits flocons de neige, pas de la pluie (enfin pas encore…!) on montera au sec. Après avoir chaussé directement depuis le départ au niveau du pont et un petit check de groupe des DVA, c’est parti avec Guillaume en tête de file comme co-encadrant, et Claude dans le rétro pour fermer la marche.
La course déroule plutôt bien, tout le monde a un bon rythme, la pente est peu prononcée sous l'aiguillette du Lauzet à vue tout du long, mais le vent commence à se lever au fur et à mesure qu’on avance, sous un ciel jaune immaculé. Petite ambiance de fin du monde.
Arrivé au niveau du clot des Vaches, petite pause pour décider de la suite. Pour le moment aucun problème, mais la montée vers le col de l’Aiguillette nous semble bien venteuse, avec peu de visibilité. Sans rebrousser chemin, pour faire un brin de montée avant de rentrer, Claude préconise de plutôt se diriger vers le petit vallon en direction du col de la Ponsonnière, là où on aurait plus de chance d’avoir de la visibilité, et moins de vent.
On s’accorde à s’arrêter dans un premier temps à la cabane surplombant le Grand Lac. La sagesse de Claude était bien vu jusque là, la montée est bien protégée des rafales. Mais arrivé au niveau de la cabane, le vent se lèvera fortement, on décide de s’abriter derrière le cabanon fermé pour dépeauter avant de faire demi-tour. La Cabane étant à environ 2440m, on aura fait une centaine de mètres de moins que l’objectif initial, pas de regret. La cabane est à moitié ensevelie sous la neige, on sort les pelles afin de se dégager un petit replat pour le groupe.
A la descente, tout le monde file, je pars en dernier, sous la surveillance de Claude qui ferme la marche. La pente est faible, mais je ne suis pas encore à l’aise dans cette neige un peu lourde et croûtée, qui m'a déstabilisé dans plus d’un virage. Autant en montée je commence à bien me débrouiller, autant en descente je manque encore d’expérience et de technique à ski, mais je suis là pour essayer de progresser !
Claude est plein de conseils et surveille, j’écoute et j’essaie de mieux me positionner pour attaquer la pente et gérer ma direction.
A mi descente, voilà que la neige se transforme en pluie. La neige est lourde, c’est pas si facile d’avancer sur les pentes très faibles. Nous rentrerons bien trempés, et on finira la dernière centaine de mètres à pieds en portant les skis.
Malgré les condis, c’était une sortie très sympa, je connaissais le coin l’ayant fait en rando estival, c’était chouette de revoir ces mêmes paysages enneigés.
Un grand merci à l’équipe au top, notamment à Claude BB pour l’encadrement ! :)