Montée au refuge de l’Olan tranquillement le samedi après-midi pour retrouver la sympathique équipe gauloise. Grosse ambiance au refuge, c’est la nuit des refuges avec apéro et observation planétaire pour les plus motivés.
Départ prévu à 5h, une partenaire de cordée manque à l’appel, abandonnée par un réveil capricieux. Nous formerons donc une cordée de 3 avec Tatiana et David. L’approche est très courte, Tatiana prend la tête pour débuter ce beau couloir. Une fois en haut du couloir, nous remettons de la longueur de corde entre nous pour débuter l’arête S de la Rouye. Cette dernière est grimpante, la progression est agréable. Une fois arrivés au sommet, nous admirons l’Olan qui se dresse majestueusement face à nous. Puis, nous suivons scrupuleusement les cairns pour la descente, David laissant son talent artistique de rénovateur de cairns s’exprimer. Nous trouvons finalement deux rappels dont l’un semble nous mener jusqu’à une pente de neige. David part en premier, nous avons de la chance, ça passe, nous le suivons donc. Puis, notre leader installe un rappel sur un becquet terreux et enfin, nous testons la descente sur la pente de neige avec assurage sur corps mort, technique qui était restée jusque-là purement théorique à mon niveau. La pente est ensuite plus douce et la descente se fait rapidement. C’était une très belle arête, je n’ai rien trouvé concernant l’origine du nom de ce couloir mais je suis une apprentie sorcière qui a bien eu de la chance d’être encordée avec des leaders au top.