05-07-2019
Ecrins
900
2704
3576
D
12
1

« Le Camp du Gaul, c’est globalement le bordel et localement organisé ». Cette organisation locale, mercredi soir dans la tente mess, on essaye tant bien que mal d’y arriver. Quelles cordées pour quelles courses ? Seules certitudes : vendredi, il fait grand beau et tout le monde veut aller au refuge du Pelvoux.

Après plusieurs tergiversations et rebondissements, c’est décidé, ce sera l’arête de Sialouze. Notre cordée est plutôt expérimentée en escalade, moins en alpi. Ce sera notre première course « D » en autonomes : un beau challenge rendu possible par la météo et le lever à 3h, qui donne la possibilité d’exploser sereinement l’horaire (9h30 refuge-refuge selon le topo).

Pour l’approche, on tient l’horaire annoncé à 2h, derrière un guide qui s’allume une clope à la sortie du refuge et remet ça pour le chaussage des crampons. #stéréotype. L’autre cordée de gaulois partis pour Sialouze carbure à 700m/h et est déjà loin devant.

Arrivés à la brèche de Sialouze, on fait un point sur l’itinéraire. Globalement, le topo camp2camp est assez clair et le cheminement se passe sans grandes hésitations.

Le rocher est parfait, l’arête magnifique, le ciel dégagé, pas de vent. On prend notre temps. Pas de stress en tirant beaucoup de longueurs. Les « crux » - dalle en 5b+ et surplomb en 4c (hum…) -  sont passés sans problèmes (en chaussons).

Pas de soucis non plus dans les 5 rappels.

Au final, ce sera 12h refuge à refuge, on aura finalement fait assez peu de corde tendue.

Une course à faire !