Cela devient bien difficile de sortir avec Romain et d'assurer ensuite la rédaction du CR...
Nous avons opté pour le fait de dormir au Col du Glandon la veille de la course pour éviter un départ trop matinal. Il faut un peu chercher pour trouver un espace un peu en retrait de la route et qui n'a pas été souillé par les moutons qui profitent des alpages du coin.
Nuit humide mais tout à fait reposante. Nous partons à 7H / 7H30. La matinée est couverte, mais la trace GPX permet de trouver un itinéraire au milieu d'un pierrier peu accueillant.
Il reste quelques névés sur la face sud et la montée vers la première aiguille ne pose pas de problème. Nous n'avons pas jugé utile de nous encorder jusqu'à prendre pied sur l'arête.
La course est ensuite assez évidente, mais nous n'avons pas retrouvé certaines des indications du topo, ainsi :
- à la descente de l'aiguille de Marcieu, nous n'avons rien trouvé du matériel annoncé, mais nous avons pu trouver une solution de désescalade ne posant pas trop de difficultés
- à la descente de l'aiguille Michel, nous n'avons pas non plus trouvé le rappel annoncé, seulement une vielle corde fort blanchie et sans maillon. Là aussi, il a été possible de désescalader.
Le reste correspond bien au topo. Le pas annoncé est du 4B à "l'ancienne" : ça passe, mais ce n'est surement pas du 4.
Nous avons tenu l'horaire annoncé sur C2C globalement. A la dernière aiguille, nous avons hésité à poursuivre sur la traversée orientale mais celle-ci paraissait peu intéressante et le rocher peu engageant.
Nous sommes redescendus par le col.
Glacier ou pas glacier ? Dans C2C il est indiqué qu'on redescend sur un glacier... Il semble qu'il n'en reste plus rien que quelques névés et quelques parties un peu glacées, mais évitables. Nous ne nous encordons pas pour la descente. Avant de retrouver le sentier qui relie le col du Glandon au Col de la Croix, il faut un peu louvoyer. La bonne stratégie semble être de rester sur la droite et d'utiliser au maximum les pentes de neige.
Une sortie sympa qu'il peut être intéressant de coreser par l'une des nombreuses grandes voies qui montent jusqu'à l'arête.
Les vues sur les aiguilles d'Arves et le lac de GrandMaison sont très agréables au long de la journée.